Diagnostic & Traitement

Anévrisme Cérébral : Diagnostic

Les examens diagnostiques impliquent généralement :

Un CT scan ou tomodensitométrie (“Computerized tomography” en anglais), examen aux rayons X spécialisé, est fréquemment utilisé comme premier test. Ceci dans le but de vérifier qu’il n’y ait pas de saignement dans le cerveau. Cet examen permet de produire des images 2D correspondant aux différentes “tranches” du cerveau.

Le patient peut, durant cet examen, recevoir une injection de liquide de contraste afin de permettre la visualisation du sang circulant et ainsi mettre en évidence la présence éventuelle d’un anévrisme. Cette variante de cet examen est appelée une angiotomodensitométrie.

Une analyse du liquide céphalo-rachidien. Lors d’une hémorragie sous-arachnoïdienne, des globules rouges passent dans le liquide entourant le cerveau et la moelle épinière ou liquide céphalorachidien. Le médecin peut demander une analyse de ce liquide lorsque le patient présente des symptômes d’une rupture d’anévrisme, notamment si la tomodensitométrie n’a pas permis de mettre en évidence un éventuel saignement.

Le prélèvement de ce liquide s’effectue par ponction lombaire ou rachicentèse. Celle-ci permet d’extraire le liquide céphalorachidien du dos du patient, au niveau de sa colonne vertébrale.

Imagerie par résonance magnétique (IRM). Cette technique utilise un champ magnétique et des ondes radio afin de générer une imagerie du cerveau entier, grâce à des “tranches” 2D et/ou des images 3D.

L’angio-IRM est une variante de cette technique qui permet d’évaluer en détail la structure des artères et ainsi de détecter la présence d’anévrisme.

L’angiographie cérébrale. Le médecin insère un cathéter fin dans une artère de gros calibre et remonte le système artériel jusqu’au cerveau. Un liquide de contraste est ensuite injecté. Puis, une séquence d’imagerie aux rayons-X permet de révéler la structure de ces artères et de détecter la présence d’un potentiel anévrisme.

Cet examen est le plus invasif et n’est généralement utilisé que lorsque les autres méthodes diagnostiques n’ont pas permis d’obtenir assez d’information.

Anévrisme Cérébral : Traitement

De nos jours, le traitement des anévrismes cérébraux est plus prometteur qu’auparavant.

L’innovation et la production de preuves cliniques ont permis de développer des options de traitement plus efficaces et moins invasives pour les patients.

Lorsque les médecins considèrent les différentes options de traitement pour un patient, de nombreux facteurs entrent en jeu. En voici quelques exemples :
La taille, la localisation et l’aspect général de l’anévrisme
L’âge du patient et son état de santé général
Les antécédents familiaux de rupture d’anévrisme
Les éventuelles affections congénitales susceptibles d’augmenter le risque de rupture d’anévrisme

Les différentes options de traitement sont les suivantes:

Chirurgie ouverte (Clipping)
Le chirurgien accède directement à l’anévrisme en pratiquant une craniotomie et positionne un clip métallique directement sur la base de l’anévrisme. Ce qui l’isole de la circulation sanguine et empêche le sang de circuler à l’intérieur du sac anévrismal.

Thérapie endovasculaire (Coils, Stents, Flow diverter, dispositifs intra-sacculaires, etc…)
Cette option constitue la moins invasive des procédures. Le médecin insère un cathéter fin dans une artère de gros calibre et remonte le système artériel jusqu’au cerveau afin de traiter l’anévrisme localement.

Aucun traitement: observation, maîtrise des facteurs de risque et répétitions des examens à visée diagnostique

Généralement, l’objectif principal d’un traitement est de prévenir la rupture ou un nouveau saignement de l’anévrisme. Le traitement n’a pas pour but de faire disparaître les symptômes, particulièrement lorsque certains nerfs ou tissus sont affectés par la présence d’un anévrisme.

Réduire le risque en modifiant son mode de vie

Lorsqu’un anévrisme cérébral est détecté, le risque de rupture peut être diminué en faisant quelques ajustements au quotidien. Par exemple, il est conseillé d’adopter de bonnes habitudes alimentaires et de privilégier une activité physique adaptée et régulière.

Reference Links:

  1. https://bafound.org/treatment/https://bafound.org/about-brain-aneurysms/brain-aneurysm-basics

  2. https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/brain-aneurysm/diagnosis-treatment/drc-20361595

  3. Neurologic disorders (Chapter 3). In: Professional Guide to Diseases, 9th edn. Lippincott Williams & Wilkins, 2009.

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